Presqu’il de Crozon, terre d’histoire et de drame, cette exploration via le Gr 34-37 suivant les falaises nous emmène directement dans de nombreux fort, des vestige unique comme le fort de Cornouaille ou encore l’ilots des capucins, c’est donc un parcours d’une dizaine de kilomètre pour 200-300 dénivelée positif et négatif.
Les chiffres de mon expédition

+250/300

10-12Km

70 Altitude max

-250/300

2 jour (petite journée)

2 étapes

Etape 1 : Pointes des espagnol – Fort robert – Fort de cornouaille – Ilots des capucins
Les chiffres de l’étape

+150/200

6-7Km

70 Altitude max

-150/200

4-5H + exploration des forts

Gr34/sentier.




Juste après ma randonnée dans les terres, j’ai décidé de consacrer tout jours restant aux falaises de la presqu’il de crozon. Je tient d’avance a m’excuser pour la tache qui gâche quelques photos.
J’ai déjà étais manger entre les deux aux alentour de morgat, je suis parti bien plus tard que ce qui était prévu au alentour de 15 h 30 \ 16heures.

Au départ de ma randonnée, je recommence une nouvelle fois à avoir de la pluie, mais aussi la rencontre avec un ancien char de guerre.

Puis avec une entrée du magasin sous roc de la batterie du fort robert, le fort en lui-même était constitué d’une batterie basse (1697), d’une batterie de rupture sous roc (1888) armée de 2 canons de 320 mm qui avait pour mission de perforer la cuirasse des navires en dessous de la ligne de flottaison, et d’une batterie haute (1888) avec 6 canons, poste de commandement et télémétrie.


Il faut d’ailleurs passer dans un troue pas bien large dans la grille pour y entrer.
À l’intérieur, je pouvais monter plus haut en passant des échelles, mais avec mon gros sac de randonnée, j’ai préféré ne pas y aller puis de toute façon, j’avais bien d’autre fort devant moi.


Ces échelles aussi appelées (colonne verticale) servaient d’ailleurs d’issue de secours et de puis de lumière, mais aussi, même principalement pour mettre en place le monte charger qui servit pour amené les munitions chargées aux canons a la plateforme du dessus.

Puis plus loin, me voilà arrivé à la pointe de cornouaille et bien sûr, la batterie de cornouaille, cette zone m’a particulièrement plue.




Un énorme fort de guerre construit a flan de la falaise qui se fonder entièrement avec le paysage.









Cette batterie basse de cornouaille a été construite en 1696, elle croisé ces feux avec celles de mengant, participant ainsi a la défense du goulet de brest c’est un ouvrage curviligne long d’environs 250 mètres, constitué d’une plateforme adossé a la falaise et soutenue par une escarpe qui repose sur le roc, transformée en batterie-barbette entre 1840 et 1870, elle est complétée en 1888 par une batterie de rupture sous roc. En 1813, une tour-réduit type 1811 est construite sur la hauteur de la falaise, destinée à la surveillance de la mer et à la défense en cas d’attaque terrestre.





Je me balade donc a travers ces pièces, qui autrefois renfermer des soldats, prêt a ce battre en cas d’attaque.




Une échelle était disponible sur le flanc de la falaise, mais bien plus dégradée et plus risquée avec mon sac, à faire avec un petit sac léger et libre de mouvement.


Je suis donc repartit sur les environs de 19 h pour me diriger vers la pointe de cornouaille.







Je suis passée par différentes batteries et bout de fort détruit.






Notamment le fort de kerviniou construit en 1870 (environs), située a mis chemins entre le fort de cournouaille et l’îlot des capucins.


De l’îlot des capucins on peut d’ailleurs apercevoir Camaret sur mer, la pointe du Grand-Gouin, et s’étend jusqu’à St.Mathieu et la pointe du Minou sur l’autre rive du goulet de Brest .


Dans le cadre de la défense de la rade, vauban y réalisa une batterie secondaire pourvue notamment d’artillerie, en 1882 l’ouvrage subit une modernisation consécutive à la crise de l’obus-torpille.



Un magasin a poudre sous roc fut mit en place en en 1890, puis un magasin de batterie voit le jour en 1898, l’ouvrage est équipé de 4 pièces de 24 cm modèle 1870-1881 sur affût à pivot central.





Au-delà du parapet de tir des pièces de 24 cm, toutes les installations annexes se trouvent enclavées dans une travée que l’on surnomme « la rue des remparts », large tranchée creusée dans la roche permettant la sécurité des constructions. cette rue des remparts est parcourue par une voie ferrée étroite, chaque position de tir est pourvue de niches pour le matériel.







Il y aussi une usine électrique de seconde génération (Quasiment le seul bâtiment que j’ai pus explorer de ce fort) plus loin sur le chemins pour une alimentation de la batterie et du projecteur. La machinerie se trouvait dans la partie droite et une pièce de vie se situait sur la partie gauche. Une pièce centrale et un couloir permettaient une certaine insonorisation. Le toit plat récupère les eaux de pluie pour une citerne à proximité.











Un peut plus loin sur les coups de 20 h, je commence à entrevoir différents lieux de campement.







Puis sur les coups de 21 h 15 environs, je me suis trouvée un excellent lieu de campe, une vue plus que magnifique sur la mer, l’îlot des capucin ou encore les falaises.


Je n’avais d’ailleurs pas trouvé de bonbonne de gaz pour mon réchaud du coup, ca s’est passée à la bougie ! Très complique avec le vent, mais j’ai protégé le maximum de coter et tac s’est parfait.


J’ai posé mon campement sur les environs de 23h15, étant donné que c’est interdit de poser son bivouac il fallait que j’attende qu’il fasse le maximum sombre pour qu’on ne puisse pas m’apercevoir de la mer , et en Bretagne ce qu’il m’a étonnée, c’est que a 23 h, il fait encore assez clair ! .











Et donc je pose mon bivouac et décide de dormir, j’ai eux un vent de folie sans compter la pluie, j’ai cru que j’allais m’envoler avec la tente, mais elle a tenue et je suis très fière d’elle, sa n’empêchée pas de me réveillé toute les 30 minutes.


Etapes 2 : Ilots des capucins – Bunker du Général H.B Ramcke
Les chiffres de l’étape

+50/100

5Km

50-70 Altitude max

-100

2h + ilots des capucins

Gr34/sentier.






Et donc le lendemain, mauvaise surprise, mon appareil photo s’est complètement déchargée.. Sans compter que la météo me prévoyez de la pluie non-stop jusqu’à 20 heures.. Alors qu’il était 6 heures du matin.

Je décide quand même de faire l’ilot des capucins, qui était prévue, et de terminer la randonnée un peut plus loin, du coup les photos proviennent de ma Gopro, qui est clairement pas idéal pour la photo, je vous envois vers mon article sur l’îlot des capucins si cela vous dit.
Plus loin, après l’ilot des capucins ce trouvé une haute batterie faisant partit du fort des capucins, c’est d’ailleurs a cet endroit, le 19 septembre 1944 que la phrase »Voici mes accreditations » fut prononcée par le general H.B Ramcke, commandant la festung brest, qui est devenue depuis la devise de la 8th infantry division américaine.


Voilà encore une fois une magnifique randonnée et surtout un retour dans notre passée funeste. ce sera tout pour cette aventure.










































